Contexte
Nous allons vous parler de notre expérience avec les ateliers de la bibliothèque qui sont dans un environnement TLM (The Learning Manager). Il s'agit de 9 ateliers, 5 en français et 4 en anglais
conçus pour la clientèle étudiante de l'Université Laurentienne.
Des attentions particulières
En ce qui concerne l'encadrement, qui est le propos d'aujourd'hui,
disons que nous avons apporté différents changements aux ateliers pour rendre le contenu plus interactif. L'utilisation maintenant nécessaire des fureteurs graphiques facilitait la tâche à la plupart de nos étudiants mais limitait l'accès à ceux qui ont des problèmes visuels. Nous avons donc travaillé pour faire des choix plus appropriés pour la mise en page, en ce qui a trait notamment aux polices utilisées, à la taille, au style et à la couleur des caractères, aux illustrations, au fond d'écran et à la navigation qui se fait de haut en bas et non de gauche à droite. Nous avons aussi pu ajouter un outil de type loupe pouvant grossir des zones de lecture. Cette loupe est particulièrement pratique pour faire la lecture de saisies d'écran, qui même maximisées, sont toujours trop petites.
Toujours dans un esprit d'appui aux apprenants, nous avons minimisé le
nombre de mots de passe. Cela facilite la tâche des étudiants qui avaient à gérer plusieurs mots de passe ce qui causait souvent des problèmes dont on peut facilement se passer. Nous avons ici plusieurs environnements informatiques, mais nous avons travaillé en arrière plan pour harmoniser l'accès.
On va aussi annoncer, dans les prochaines semaines, qu'on ouvre les services de la bibliothèque, par le biais d'un serveur mandataire
(Proxy server). Cela va permettre un accès facile, de l'extérieur du campus, aux services de la bibliothèque. Nous voulons créer un accès à cet environnement qui se ferait presque sans aide en s'assurant notamment qu'il n'y a aucune programmation à faire à l'ordinateur de la maison par exemple. Avec un lien Web, on tape un nom d'usager, un mot de passe et c'est tout. Ce nouvel accès à distance offrira plus de flexibilité et de choix aux étudiants pour compléter les ateliers de la bibliothèque.
Un mot aussi sur les environnements « test ». On s'assure de tester les nouveaux environnements avec des personnes qui ne sont pas des spécialistes de l'informatique. Comme on veut
que les personnes fonctionnent de façon intuitive et raisonnée, on fait nos tests auprès de clientèles semblables aux clientèles cibles réelles. Cela permet une bonne validation.
Des attentions qui portent fruits
Nous constatons, à ce moment-ci de l'année académique, qu'il y a une augmentation d'environ 10% des étudiants qui complètent avec succès les modules, si nous comparons avec l'année
dernière. De plus, nous n'avons reçu aucune plainte d'étudiant. Nous croyons que les changements apportés ne sont pas étrangers à cet état de chose.
Des moyens pour évaluer l'environnement
Nous avons une base de données attachée à l'environnement qui nous permet de consulter différentes données statistiques comme, par exemple, le temps requis pour compléter un test, le nombre
d'essais requis pour le faire avec succès, la durée requise pour s'approprier un contenu. Il faut noter qu'on donne 5 chances à l'étudiant pour qu'il obtienne 80% pour pouvoir passer au prochain
module. Et comme nous travaillons avec une population assez captive ici, c'est relativement facile de suivre ce qui se passe.
Les prochains défis
Il faut maintenant porter attention au
groupe professoral sur campus. C'est le groupe qu'on a jusqu'à maintenant le moins sensibilisé. Il faut accentuer l'aide pour assister les professeurs, notamment en terme de compétences technologiques, afin de permettre une meilleure intégration en classe. On croit aussi qu'il faut motiver, susciter l'enthousiasme à utiliser l'inforoute, mousser la participation et produire un effet boule de neige.
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