Pour une mise en contexte

Afin de baliser les échanges et guider la réflexion en préparation des rencontres, nous avons fait parvenir à chaque participant le texte qui suit. Nous croyons à-propos de vous présenter ce court texte en introduction à ce document.

Table d'échanges du REFAD sous le thème «Le développement de compétences pour l'apprentissage à distance : quelles sont les conditions de réussites?»

Pour mieux situer le contexte de nos échanges, rappelons ce que nous entendons par formation à distance. En fait, depuis les dernières trente années, le concept et les pratiques de la formation à distance (Fad) ont beaucoup évolués et l'on peut observer une certaine ambiguïté autour du concept même de formation à distance. Il existe, en effet, toute une panoplie d'appellations : enseignement médiatisé, télé-enseignement, aut-odidaxie assistée, formation en ligne, e-formation, e-learning, formation hors campus, etc. Aujourd'hui comme hier, le choix même des appellations influence la compréhension qu'on s'est donnée de la formation à distance. Ainsi il est perçu comme normal que les cours par correspondance ne fassent appel qu'à l'écrit et qu'ils puissent être utilisés sans égard à la distance géographique avec les établissements. L'expression télé-enseignement a été directement associée à des cours télévisés. Actuellement l'expression e-learning fait référence à l'utilisation de l'internet.

Aux fins de notre discussion, nous retenons les critères classiques (toujours actuels) pour caractériser la FAD, à savoir : la séparation dans l'espace et le temps du professeur et de l'étudiant, l'utilisation intégrée de médias multiples (TIC), la communication interactive entre l'étudiant et son tuteur et le soutien d'un réseau de ressources et d'encadrement (Henri, Kaye,Stewart, Keegan, Holmberg). Si l'on respecte ces critères, nous pourrions faire nôtre cette définition du Conseil Supérieur de l'éducation du Québec : «une démarche d'apprentissage assistée qui permet à l'étudiant d'accéder à des sources médiatisées de savoirs, sans l'intervention classique d'un professeur, dans un espace et un temps déterminés, mais avec le soutien d'un réseau de ressources humaines et techniques d'encadrement. » (1988)

Quelles compétences faut-il pour enseigner et apprendre dans cet environnement ? Pour baliser sans censurer notre débat, nous vous proposons ici une définition du mot compétence et quelques pistes de réflexion. Nous empruntons à Legendre (1993), aux fin de cet exercice, sa définition de compétence : «Habileté acquise, grâce à l'assimilation de connaissances pertinentes et à l'expérience, et qui consiste à circonscrire des problèmes spécifiques.»


Quelques pistes

Du coté des professeurs et des tuteurs

- Quelles sont les compétences requises pour exercer un support efficace au plan cognitif, métacognitif, affectif, motivationnel ?

- Quelles sont les compétences requises pour faire de la conception de cours à distance, en ligne ?

- Quelles sont les compétences requises pour animer les échanges à distance ?

- Quelles sont les compétences requises pour faire une rétroaction efficace ?

- Quelles sont les compétences requises pour faire une évaluation des apprentissages qui fasse progresser les étudiants?

Du coté des étudiants

- Quelles sont les compétences requises pour apprendre à distance?

- Quelles sont les compétences requises pour cheminer dans un environnement d'apprentissage hautement médiatisé?

- Par quels moyens l'étudiant peut-il développer ses compétences, en amont d'une formation à distance?


Comptes-rendus des audioconférences

Mise en garde :

Les lecteurs doivent être conscients qu'il s'agit ici bel et bien de «comptes-rendus» et non d'une transcription mot-à-mot des discussions. Malgré tout, les propos des intervenants ont été rapportés de façon à refléter le plus fidèlement possible le sens de leurs interventions. La lecture des comptes-rendus doit tenir compte du fait qu'il s'agissait d'échanges dans un mode oral, dans une formule « débat-échanges », et non de propos prévus nécessairement pour une publication écrite. Ainsi, le contenu pourrait paraître parfois incertain et quelques déclarations peuvent sembler plus imprécises que dans un texte prévu pour la publication. En contexte, ceci apparaît comme une propriété plutôt naturelle du présent passage de l'oral à l'écrit.

Nous prions également les lecteurs de tenir compte des dates des interventions. Effectivement, le monde des technologies et des environnements d'apprentissage à distance évoluent rapidement et les partenariats, projets, situations auxquels peuvent faire référence les intervenants ont un caractère très évolutif. Or, quatre mois séparent la première audioconférence de la dernière. Il peut donc arriver qu'à l'automne 2001 un intervenant parle d'une situation en devenir alors qu'un autre, au printemps, en parlera au passé. Cela est dû non pas à une inconstance des personnes concernées, mais simplement au passage du temps...


Table d'échanges d'expertises
et d'expériences pédagogiques en formation à distance

ÉDITION 2001-2002

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Le développement de compétences
pour l'apprentissage à distance:
quelles sont les conditions de réussite ?
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RÉUNION DU 22 NOVEMBRE 2001

Participant(e)s : - Mireille Beaulieu-Caron (Campus de Shippagan de l'Université de Moncton; Nouveau-Brunswick )
- Martin Beaudoin (Faculté St-Jean; Alberta)
- Lise Bégin-Langlois (Université Laval; Québec)

Observateur(trice)s : - Michel Duncan (Société éducative du Nouveau-Brunswick)
- Louise Marchand, Jean Loisier & Paul-Armand Bernatchez (GRAVTI, Université de Montréal; Québec)
- Denise Vigneault (Université Laval; Québec)

 

RÉUNION DU 6 DÉCEMBRE 2001

Participant(e)s : - Charline Vautour (Alphabétisation NB; Nouveau-Brunswick)
- Michel Gignac (Consultant en apprentisage; Québec)
- Mario Poirier (Télé-université; Québec)
- Gildard Haché (CCNB Bathurst; Nouveau-Brunswick)

Observatrice: - Angèle Clavet (TéléÉducation NB; Nouveau-Brunswick)

 

RÉUNION DU 14 FÉVRIER 2002

Participant(e)s : - Claire Mainguy (Université Laval; Québec)
- Denise Paquette-Frenette (Université Brock; Ontario)
- Marquis Bureau (ACÉD & SAIT; Alberta)
- André Blanchard (Université de Moncton; N.-B.)

Observateur(trice)s : - Daniel Laurin (Bureau des services financiers; Québec)
- Jean-Paul L'Italien (Campus d'Edmundston de l'Université de Moncton; Nouveau-Brunswick)
- Mireille Beaulieu-Caron (Campus de Shippagan de l'Université de Moncton;
Nouveau-Brunswick )
- Claude Potvin, Denise Vigneault, Jean-Benoît Caron (Université Laval; Québec)
- Jacques Leclerc, Yves Chouinard, Paul Cyr, Jeannette Blaquière, Line Croussette (CCNB Campbellton; Nouveau-Brunswick)
- Anne Cornet, Fernand Meloche, Martine Mottet, Andrée Brosseau
(CCFD; Québec)



RÉUNION DU 28 FÉVRIER 2002

Participant(e)s :
- Yvan Marcotte (Arinso; Québec)
- Francis Morin (Division scolaire francophone no. 310; Saskatchewan)
- Thierry Karsenti (Université de Montréal; Québec)
- Carole Plante (Mouvement Desjardins; Québec)

 

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Mise à jour: 4/3/2002